évasion

Un peu de vent rebrousse le ciel presque méchamment et de bleu qu’il était le voilà couvert de gris de noir de blanc.
Mais il se radoucit déjà, se crève sur des lacs bleu clair, s’éparpille.
La ville en-dessous, indifférente, rugit, je m’en aperçois soudain. Je dois l’oublier celle-là, son orage incessant de moteurs, leurs trombes cinglantes. Toute cette vie que je n’en finis pas de quitter. Il faut quitter, se résoudre à quitter, lever les yeux au ciel ou gratter le crayon sur le papier.
Trouver quelqu’un là-haut, ou ici-bas sous la main impatiente. Quelqu’un là où il n’y a personne.

1 commentaire:

lanlanhue a dit…

" quelqu'un là où il n'y a personne" oui, en quittant la ville, ce préalable brouhaha...