Cette ombre, que je t'avais toujours vue et qui vient de disparaître, rajeunissant ton visage d'une défilade de saisons, cette ombre écroulée comme un fantôme de poussière qu'on a touché du doigt... celui qui attendait au portillon du jardin tu l'as reconnu, mort sur ses pieds, criblé de flèches.
Les cahiers de Grignan, 1981