L'homme est assis dans le train, seul
avec un grand panier vide sur les genoux.
(il fait tout au long du voyage un repas
de larmes dans ses yeux. il ne laisse aucune
miette sur sa veste ni sur ses joues.)
et quand il se lève son panier d'osier
clair se replie dans ses genoux.
le soleil inonde la petite gare où il est descendu.
Les cahiers de Grignan, 1981